Les avantages

Aujourd’hui plus de 7,8 millions de ménages consomment du bois pour se chauffer.

Que ce soit à travers un foyer fermé, insert, poêle, cuisinière à bois ou d’une chaudière fonctionnant au bois bûche, à la plaquette forestière ou au granulé de bois, choisir le chauffage au bois, c’est l’assurance de nombreux avantages : économies, performance, environnemental, énergie renouvelable, confort...

L’énergie la plus économique

Dans un contexte de hausse globale des prix de l’énergie, le bois reste le moyen de chauffage le moins cher.

En 2023, l’Agence de la transition écologique (ADEME) estimait ainsi que :

  • les bûches de bois revenaient à 0,044 € TTC par kWh
  • les granulés en vrac à 0,094 € TTC/kWh
  • le gaz se situait à 0,123 € TTC/kWh
  • l’électricité à 0,228 € TTC/kWh
Évolution du coût des principales énergies en centimes d'euros TTC / kWh PCI
Évolution du coût des principales énergies en centimes d’euros TTC / kWh PCI Sources : MTE, PB, CEEB, ONF

Pour suivre les dernières évolutions des prix des énergies


Le bois est plus économique car son exploitation est moins coûteuse et que la majorité des productions de combustible bois se font dans un rayon de moins de 100 km de leur point de distribution. Cette proximité entre les lieux de production et de consommation diminue les coûts de livraison et favorise l’économie locale. Enfin, ses tarifs sont moins influencés par la crise énergétique actuelle.

Si le bois énergie est un mode de chauffage économique, la rentabilité de votre installation dépendra de la situation précise de votre logement, de son isolation, de son système de chauffage, du nombre de m² à chauffer, de la qualité du combustible bois et du bon entretien de votre équipement.

C’est pourquoi il est primordial de suivre les bonnes pratiques du chauffage au bois.

Des appareils de plus en plus performants garants de la qualité de l’air

Les fabricants d’équipements labellisés Flamme Verte travaillent continuellement sur de nouvelles évolutions technologiques de leurs produits. Conscients de l’importance de réduire toujours d’avantage les émissions dues à la combustion du bois, les fabricants conçoivent des équipements permettant de réduire de façon conséquente les émissions de particules fines et de monoxyde de carbone.

Critères
Flamme Verte
Avant l’an 2000Depuis 2020
Rendement énergétiqueAppareils indépendants
Maximum de 40 %

Chaudières
Environ 60 %
Appareils indépendants
Minimum de 75 %

Chaudières
Minimum de 87 %
Monoxyde de carbone (CO)Appareils indépendants
Plus de 1 %

Chaudières
0,64 %
(chargement manuel)
0,40 %
(chargement automatique)
Appareils indépendants
Maximum de 0,12 %

Chaudières
0,04 %
(chargement manuel)
0,025 %
(chargement automatique)
Particules fines (PM)Appareils Indépendants*
500 mg/Nm3 à 13 % d'O2

Chaudières**
200 mg/Nm3
(chargement manuel)
200 mg/Nm3
(chargement automatique)
Appareils indépendants*
40 mg/Nm3 à 13 % d'O2

Chaudières**
30 mg/Nm3
(chargement manuel)
20 mg/Nm3
(chargement automatique)

*Valeurs exprimées à 13 % d’O2 selon les normes des produits en vigueur
**Valeurs exprimées à 10 % d’O2 selon la norme NF EN 303.5. A partir de 2020 les évolutions du label sont passés sur des indicateurs saisonniers issu du règlement européen sur l’écoconception. Les valeurs actuelles des exigences du label ne sont donc plus directement comparables aux valeurs historiques car elles sont pas calculées de la même façon.

Le saviez-vous ? Aujourd’hui 80 % des émissions liées au chauffage au bois viennent du parc ancien installé et des cheminées à foyer ouvert. Un appareil performant émet aujourd’hui 10 fois moins de particules qu’un appareil ancien ou un foyer ouvert.

Une énergie renouvelable et écologique

Le bois est une source d'énergie renouvelable, locale et issue d'une gestion responsable des forêts.

Le bois est une source d’énergie renouvelable, locale et issue d’une gestion responsable des forêts.

Les 7,7 millions d’appareils de chauffage au bois domestique ont produit 77 TWh de chaleur renouvelable en France métropolitaine, couvrant ainsi 12,3 % de la consommation finale de chaleur en 2022.

Le nombre de ménages équipés d’un appareil de chauffage au bois augmente tandis que la consommation d’énergie baisse grâce à l’amélioration du rendement énergétique des nouveaux appareils pour la plupart labellisés Flamme Verte, à l’utilisation d’un combustible de qualité, et à l’isolation des logements.

Le chauffage au bois permet de réduire l’utilisation d’énergies fossiles, par effet de substitution, et de réduire ainsi les émissions de CO2 de la France et d’augmentation à 33 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique à horizon 2030.

Il participe ainsi à développer un mix énergétique décarboné.

Pour aller plus loin > Guide de l’ADEME "Le bois, une énergie renouvelable en 10 questions"

Des aides à l’installation de votre appareil

Dans le cadre de la transition écologique et pour lutter contre le changement climatique, la France s’est fixé l’objectif de 9,5 millions de logements chauffés au bois en 2030 avec des appareils performants.

Ainsi, les pouvoirs publics soutiennent le développement du chauffage au bois et le renouvellement des anciens appareils peu performants et émetteurs de polluants par des appareils labellisés Flamme Verte ou équivalents.


Plusieurs aides nationales et locales, pouvant se cumuler, sont à la disposition des particuliers.


Foire aux questions

La réponse est OUI, c’est d’ailleurs un des points forts du chauffage au bois. En effet le bois est une énergie bon marché avec un coût moins influencé par les grandes fluctuation des prix des énergies fossiles, le coût du bois énergie reste sur le long terme l’énergie la plus compétitive. Il dépend principalement de la main d’œuvre et du transport.

En plus d’être la première source d’énergie renouvelable utilisée en France, la ressource est présente localement et en quantité. Rappelons que le taux de prélèvement de bois représente environ la moitié de l’accroissement naturel annuel de la forêt française.

Se chauffer au bois permet d’utiliser une énergie renouvelable, de limiter le recours aux énergies fossiles et donc de lutter contre le changement climatique.

Cependant, réalisée dans de mauvaises conditions, la combustion du bois émet des polluants qui contribuent à dégrader la qualité de l’air extérieure et viennent s’ajouter aux autres sources de pollution atmosphérique générées par les transports, l’agriculture et les industries.
Le label Flamme Verte a justement permis d’encourager le développement des appareils les moins émetteurs de particules en imposant aux appareils labellisés, un seuil d’émission de particules dans les fumées.

Le remplacement du parc ancien par des appareils performants et le respect des bonnes pratiques du chauffage au bois reste donc un enjeu majeur pour améliorer la qualité de l’air.

Non. La forêt française continue de s’accroître depuis plus de cent ans. A l’heure actuelle, la totalité des massifs forestiers français, haies bocagères et peupleraies comprises représente 16,4 millions d’hectares. De par sa taille, la forêt française dispose de la plus grande superficie d’Europe.

En France, le gisement forestier est préservé car les prélèvements de bois sont inférieurs à l’accroissement naturel de la forêt. Le volume de bois en forêt augmente donc tous les ans.

Le bois à destination des ménages est issu d’une gestion responsable des forêts. Il se présente sous des formes diverses :

  • Le bois bûche et les plaquettes forestières qui proviennent d’éclaircies, coupes sanitaires, etc. et également du bois "hors forêt" qui provient de l’entretien des espaces verts urbains, des haies bocagères, des vergers...
  • Les granulés de bois, qui valorisent les résidus de la transformation du bois (sciures, écorces, chutes, etc.) et des bois en fin de vie (palettes et meubles recyclables).