Les bonnes pratiques

Optimisez votre appareil Flamme Verte en suivant les bonnes pratiques dès son installation. Nous allons voir que l’entretien et la qualité du combustible utilisé ont toute leur importance et que l’utilisation quotidienne de votre appareil de chauffage au bois, en appliquant les bons gestes, permet de préserver la qualité de l’air et la santé
de toutes et tous, d’allonger sa durée de vie et de réaliser des économies d’énergie.

Le bon appareil et la bonne installation

Choisir un appareil Flamme Verte, c’est réussir à accorder vos besoins de chauffage avec les exigences de qualité supérieure techniques et réglementaires. Un professionnel formé et qualifié vous guidera dans cette démarche en vous prodiguant les bons conseils pour faire votre choix : type de combustible, puissance...

  • Faire appel à un installateur justifiant de la mention "Reconnu Garant de l’Environnement" (RGE) pour votre projet
  • Trouvez un installateur certifié près de chez vous en cherchant sur l’annuaire officiel du ministère et en précisant le type de travaux que vous recherchez.

Pour bénéficier des différentes aides publiques, assurez-vous que votre facture porte la mention "RGE" ainsi que le numéro d’agrément de l’entreprise ayant réalisé les travaux.

Le bon entretien

L’entretien annuel de votre appareil est obligatoire et doit être effectué par un professionnel.

Le règlement sanitaire départemental type (RSDT), en vigueur partout en France, vous recommande de procéder à deux ramonages par an, dont un durant la saison de chauffe (de septembre à mars). Le ramonage doit être réalisé par un professionnel formé qui devra vous remettre, à chaque fois, un certificat de ramonage, qui peut vous être demandé par votre assurance.

Un entretien régulier de votre conduit de fumée vous permettra de :

  • prolonger la durée de vie de votre appareil
  • préserver les performances de votre appareil labellisé Flamme Verte

Si vous ne ramonez pas votre conduit, celui-ci risque de se boucher et d’occasionner des intoxications et feux de cheminé !

Le bon combustible

Une bûche de bois dont le taux d’humidité est inférieur ou égal à 20 % permet d’obtenir un rendement énergétique supérieur (de l’ordre de 25 %) à une bûche au taux d’humidité de 40 %.

En revanche, pour les granulés de bois, il est conseillé d’utiliser un granulé issu d’une production certifiée avec un taux d’humidité inférieur à 10 % et stocké dans des conditions appropriées pour maintenir sa qualité. Nous vous recommandons de privilégier la même marque de granulés de bois pour vos approvisionnements afin de conserver le même niveau de performance.

Vous pouvez également utiliser dans un appareil fonctionnant aux bûches, des briquettes de bois. Assurez-vous qu’elles ont été confectionnées avec des sciures de bois dont le taux d’humidité est inférieur ou égal à 10 %.

Certaines chaudières labellisées peuvent fonctionner avec de la plaquette forestière ou des céréales. Privilégiez des morceaux de plaquettes mesurant entre 2 et 5 centimètres et justifiant d’un taux d’humidité compris entre 25 et 40 %.

Privilégiez un combustible bois de qualité : quelques centimes de plus à l’achat, mais un appareil plus performant et de nombreuses économies à la clé !

Le bon stockage du bois

Si vous coupez vous-même le bois ou que vous l’achetez pas encore sec, vous ne pouvez pas l’utiliser tout de suite. Dans ce cas, il est conseillé de laisser sécher les bûches 18 mois minimum après la coupe.

Afin qu’il reste bien au sec, il faut stocker le bois à l’abri de la pluie, dans un endroit aéré ou bien ventilé, sans contact direct avec le sol (sur des palettes par exemple).

Pensez à rentrer le bois à brûler 48 heures à l’avance.

Les Granulés sont particulièrement sensibles à l’humidité. Ils doivent être stockés à l’intérieur, dans un endroit sec et aéré, de préférence surélevé.

La bonne mise en service

Les entreprises membres du label Flamme Verte vous recommandent de faire appel à un professionnel pour réaliser la première mise en fonctionnement de votre appareil. Il vous prodiguera un maximum de conseils sur les bonnes pratiques, que vous pourrez appliquer ensuite au quotidien, pour une utilisation optimale.

Les chaudières automatiques nécessitent un réglage lors de la mise en fonctionnement en début de chaque saison de chauffe. Ce réglage doit également être réalisé par un professionnel, vous permettant ainsi d’optimiser les performances de votre chaudière et de réaliser des économies.

La bonne utilisation quotidienne

Lors de l’utilisation régulière de votre appareil, veillez à bien respecter les conseils suivants :

Appareils indépendantsChaudières domestiques
Bois bûche et granulésà chargement manuelà chargement automatique
Assurez-vous que votre appareil est froidAssurez-vous que votre chaudière est éteinteSurveillez le niveau de stockage du combustible dans le silo
Nettoyez la vitre
Cette opération doit être effectuée avec du papier journal froissé ou un chiffon fin. Humidifiez-le et appliquez de fines cendres (riches en potasse) dessus. L’application de ces cendres fines nettoiera de façon efficace et écologique la vitre de l’appareil.
Évacuation des résidus de combustion
De nombreuses chaudières sont équipées de manettes à l’extérieur, qui permettent, en les actionnant, d’évacuer facilement les résidus de combustion présents dans la chaudière.
Évacuation des cendres
Pensez à vider le cendrier
Attention à ne pas faire fonctionner votre appareil avec un cendrier plein. A l’usage, cela déformera la grille foyère. Videz-le de façon systématique avant toute flambée.
Aspirez la chambre de combustion
Evacuez l’ensemble des cendres et charbons présents dans l’appareil. L’idéal est d’employer un aspirateur à cendres. N’utilisez pas votre aspirateur domestique qui pourrait être endommagé.
Vérifiez régulièrement votre installation, en fonction des consommations en chauffage et de la capacité de stockage de votre équipement.
Nettoyez l’extérieur de l’appareilProgrammez vos besoins
A l’aide d’une commande électronique, la majorité des chaudières à bois peut être programmée en fonction des besoins de l’habitation pour le chauffage et l’eau sanitaire (ECS). Par l’intermédiaire de la circulation de l’air et d’un ventilateur, la chaudière optimise la combustion.
Votre appareil est prêt à l’emploi
Pour l’alimentation en combustible, reportez-vous à la notice de votre équipement fournie par l’industriel.
Allumez votre feu par le haut.

Attention : une vitre encrassée signale une mauvaise combustion. Pensez alors à ouvrir les entrées d’air.

Pour aller plus loin :
> Guide de l’ADEME "Comment bien se chauffer au bois ?"
> biensechaufferaubois.ademe.fr



Foire aux questions

Sur le long terme, avec les gains en performance, un changement d’appareil peut être intéressant financièrement et doit être étudié au cas par cas.

On ne peut pas brûler n’importe quoi dans un appareil de chauffage au bois.
Le petit matériel utilisé pour allumer le feu (carton et papier avec encres colorées, revêtement plastifié…) et le bois de récupération (contenant de la colle, et mélangé à d’autres matériaux, ayant subi des traitements chimiques) sont à proscrire car les gaz dégagés lors de leur combustion sont dangereux pour la santé.

Cette méthode permet de préchauffer le foyer et les bûches qui brûleront mieux et plus progressivement. Il est ainsi moins polluant, plus efficace et plus économe en bois que la méthode traditionnelle.

Source : ADEME

Si vous ne faites pas effectuer le ramonage obligatoire, vous vous exposez à une amende pouvant aller jusqu’à 450 euros. En outre, en cas de sinistre lié à une cheminée mal entretenue, votre assurance pourrait réduire l’indemnité prise en charge.

Oui. Les obligations réglementaires d’entretien de la cheminée ou du poêle à bois sont à la charge de l’occupant du logement, au même titre que la réparation et l’entretien courant d’un réfrigérateur ou d’une machine à laver mentionnés dans le contrat de location, par exemple.
Le ramonage du chauffage au bois faisant partie des charges locatives, il apparaît généralement dans le contrat de bail. Si le propriétaire veut se charger lui-même de contacter un ramoneur, les frais engagés restent tout de même à la charge du locataire.
En revanche, à chaque changement de locataire, le propriétaire doit veiller à ce que le ramonage des conduits de fumée ait bien été fait, qu’ils soient propres et en bon état.