Face à l’urgence de lutter contre le réchauffement climatique, les aides se multiplient de toutes parts en faveur du chauffage domestique au bois qui s’impose comme une solution durable et écologique. Pour encourager les français dans cette transition énergétique, l’État met en place des systèmes d’aides afin de réduire le coût d’installation et donner accès au plus grand nombre à des appareils de chauffage au bois performants et respectueux de la qualité de l’air.
Découvrez l’ensemble des aides disponibles en 2024 pour concrétiser votre projet de chauffage au bois et mieux comprendre les étapes à suivre pour en bénéficier.
Lors de la rénovation de leur logement, les particuliers peuvent bénéficier de l’aide MaPrimeRénov’ pour l’installation d’un système de chauffage au bois. En quoi consiste cette aide ? Quelles sont les conditions à remplir pour pouvoir y bénéficier ?
La Prime énergie, également appelée prime CEE (Certificats d’Économie d’Énergie), est proposée par les revendeurs, les fournisseurs d’énergie ou des entreprises spécialisées dans la valorisation des CEE. Selon les revenus du ménages elles peuvent aller de 100 à 200 € pour un poêle ou insert, à bûches ou granulés et de 600 à 1 200 € pour une chaudière à bûches ou granulés.
Financée par les collectivités et l’ADEME, l’aide du Fonds Air Bois vous permet de remplacer votre ancien appareil de chauffage au bois, par un appareil très performant. Ces nouveaux appareils performants doivent correspondre aux critères du label Flamme verte.
Cette aide locale est cumulable avec l’aide nationale MaPrimeRenov’ et la prime énergie (CEE).
L’éco-prêt à taux zéro (Eco-PTZ) vous permet de financer la rénovation énergétique de votre logement sans avoir à faire d’avances de trésorerie et sans payer d’intérêts. Un éco-prêt à taux zéro en copropriétés est également possible. Un éco-prêt complémentaire peut être demandé dans les 5 ans pour des travaux de rénovation énergétique supplémentaires.
Il est possible de cumuler l’éco-prêt à taux zéro avec les autres aides et cela sans conditions de ressources.
Les travaux d’amélioration de la performance énergétique des logements de plus de deux ans bénéficient du taux de TVA de 5,5 %.
Pour en bénéficier, vos travaux et équipements doivent être facturés par un professionnel et respecter les mêmes critères techniques que pour MaPrimeRénov’.
